FAF_Les neurosciences et les états de conscience modifiés à usage thérapeutique en psychiatrie
Les neurosciences étudient le développement, la structure et le fonctionnement du système nerveux, du niveau moléculaire au niveau psychologique. Elles sont constituées de diverses disciplines, notamment la neuroanatomie, la neuroendocrinologie, la neurophysiologie…
Les liens entre les neurosciences et les états de conscience modifiés dans la prise en charge thérapeutique des pathologies psychiatriques sont de plus en plus étudiés. La méditation, notamment la méditation de pleine conscience, et l’hypnose ont démontré des effets bénéfiques sur plusieurs troubles psychiatriques, et les neurosciences permettent d’expliquer ces effets en termes de modifications cérébrales et neurophysiologiques.
Les réseaux neuronaux et les régions modulées par la méditation de pleine conscience et l'hypnose ont montré des similitudes : diminution du stress physiologique (pression artérielle, fréquence cardiaque, sécrétion de cortisol), accentuation du tonus parasympathique, ralentissement de la respiration, modulation des structures sensorimotrices pour la perception de la douleur.
L’hypnose se distingue par des effets spécifiques sur l’intéroception et une forte réduction du stress via le système nerveux autonome, tandis que la méditation offre une action plus généralisée des actions sur les activités neuro-endocrines et neuro-inflammatoires.[1]
Concernant la pratique de la méditation de pleine conscience, les neurosciences montrent qu’elle modifie le fonctionnement et la structure du cerveau : baisse d’activité de l’amygdale et activation renforcée au niveau de l’insula et du cortex pré-frontal. Ces effets favorisent, sur la durée, une meilleure régulation émotionnelle. Le cortex insulaire participe notamment à la conscience intéroceptive, à la conscience des émotions et au contrôle des fonctions autonomes en modulant les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. [2] Des changements neurochimiques sont également notables : une augmentation de la dopamine, de la sérotonine et les endorphines et une baisse du cortisol et de la noradrénaline.[3]
Les études neuroscientifiques récentes ont permis d’identifier avec précision plusieurs mécanismes cérébraux clés qui sous-tendent les effets de l’hypnose thérapeutique expliquant comment l’hypnose produit des changements cognitifs, émotionnels, sensoriels et comportementaux :
• Diminution d’activité du Default Mode Network (DMN), un renforcement du contrôle attentionnel est observé avec une activation accrue du cortex cingulaire antérieur et du cortex préfrontal dorsolatéral
• Réduction de l’activité de l’amygdale Baisse de l’activité sympathique et augmentation du parasympathique
• Ralentissement de la fréquence respiratoire
• Modulation des niveaux de sérotonine. [4]
Cette formation permettra aux participants de prendre connaissances des preuves neuroscientifiques des effets de l’hypnose et de la méditation pleine conscience à usage thérapeutique en psychiatrie, en appréhendant les mécanismes d’action.
Les liens entre les neurosciences et les états de conscience modifiés dans la prise en charge thérapeutique des pathologies psychiatriques sont de plus en plus étudiés. La méditation, notamment la méditation de pleine conscience, et l’hypnose ont démontré des effets bénéfiques sur plusieurs troubles psychiatriques, et les neurosciences permettent d’expliquer ces effets en termes de modifications cérébrales et neurophysiologiques.
Les réseaux neuronaux et les régions modulées par la méditation de pleine conscience et l'hypnose ont montré des similitudes : diminution du stress physiologique (pression artérielle, fréquence cardiaque, sécrétion de cortisol), accentuation du tonus parasympathique, ralentissement de la respiration, modulation des structures sensorimotrices pour la perception de la douleur.
L’hypnose se distingue par des effets spécifiques sur l’intéroception et une forte réduction du stress via le système nerveux autonome, tandis que la méditation offre une action plus généralisée des actions sur les activités neuro-endocrines et neuro-inflammatoires.[1]
Concernant la pratique de la méditation de pleine conscience, les neurosciences montrent qu’elle modifie le fonctionnement et la structure du cerveau : baisse d’activité de l’amygdale et activation renforcée au niveau de l’insula et du cortex pré-frontal. Ces effets favorisent, sur la durée, une meilleure régulation émotionnelle. Le cortex insulaire participe notamment à la conscience intéroceptive, à la conscience des émotions et au contrôle des fonctions autonomes en modulant les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. [2] Des changements neurochimiques sont également notables : une augmentation de la dopamine, de la sérotonine et les endorphines et une baisse du cortisol et de la noradrénaline.[3]
Les études neuroscientifiques récentes ont permis d’identifier avec précision plusieurs mécanismes cérébraux clés qui sous-tendent les effets de l’hypnose thérapeutique expliquant comment l’hypnose produit des changements cognitifs, émotionnels, sensoriels et comportementaux :
• Diminution d’activité du Default Mode Network (DMN), un renforcement du contrôle attentionnel est observé avec une activation accrue du cortex cingulaire antérieur et du cortex préfrontal dorsolatéral
• Réduction de l’activité de l’amygdale Baisse de l’activité sympathique et augmentation du parasympathique
• Ralentissement de la fréquence respiratoire
• Modulation des niveaux de sérotonine. [4]
Cette formation permettra aux participants de prendre connaissances des preuves neuroscientifiques des effets de l’hypnose et de la méditation pleine conscience à usage thérapeutique en psychiatrie, en appréhendant les mécanismes d’action.
Pour qui?
Médecins, spécialistes en médecine générale et médecins d’autres spécialités, concernés par la problématique traitée