FAF_Prescription d'APA : réévaluation et modalités de renouvellement (Cancers)
95% des adultes sont exposés à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis et ces risques sont majorés lorsque les 2 sont cumulés. Promouvoir des modes de vie favorables à la pratique d’activités physiques et à la lutte contre la sédentarité constitue une priorité des pouvoirs publics. [1]
L’INSERM a défini l’APA comme une activité physique et sportive adaptée aux capacités de personnes à besoins spécifiques (maladies chroniques, vieillissantes, en situation de handicap ou vulnérables), leur médecin traitant déterminant les indications et CI. Elle intervient dans la prévention primaire, secondaire et tertiaire. [2]
Depuis 2017, la loi précisant la prescription de l’APA par le médecin traitant dans les ALD est entrée en vigueur, la loi n°2022-296 a élargi la cible à toute personne ayant une maladie chronique ou présentant des facteurs de risques et personne en perte d'autonomie et le décret de mars 2023 a élargi les prescripteurs, à tout médecin intervenant dans la prise en charge de ces patients et prévoit les conditions du renouvellement et de l'adaptation de la prescription médicale initiale par le masseur-kinésithérapeute. [3]
La HAS a reconnu l’activité physique (AP) comme une thérapeutique non médicamenteuse validée et dans ses recommandations de 2022, elle a défini les modalités de l’APA : [4]
- Le patient a une maladie et/ou un état fonctionnel pour lesquels l’APA a démontré ses effets bénéfiques, n’a pas déjà un niveau d’AP régulière, ne peut pas augmenter son niveau d’AP en autonomie, accepte de suivre le programme et d’avoir un comportement plus actif à terme,
- Du renouvellement de la prescription : la maladie, son évolution ou l’état de santé général du patient ne lui permettent pas de passer à une pratique d’AP ordinaire et la reprise ou la poursuite d’une APA permet une stabilisation ou une évolution favorable de la pathologie ou de l’état de santé du patient;
- D’arrêt ou de suspension d’un programme d’APA.
L’entretien de motivation, effectué par le médecin, est un moment clé de la consultation médicale d’AP. Un changement de comportement ne se prescrit pas. Ainsi, comme lors de la consultation médicale initiale de prescription d’APA, le praticien doit, durant toutes les consultations de suivi, accompagner progressivement le patient vers un changement de mode de vie plus actif et moins sédentaire. Il est fondamental de favoriser la verbalisation par le patient des freins à la pratique de l’APA, puis d’utiliser les différents leviers pour favoriser l’adhésion à la prescription. Cette dernière doit être réévaluée et adaptée. La motivation doit se maintenir dans le temps, et doit donc être renforcée par l’ensemble des professionnels amenés à prendre en charge le patient.
L’INSERM a défini l’APA comme une activité physique et sportive adaptée aux capacités de personnes à besoins spécifiques (maladies chroniques, vieillissantes, en situation de handicap ou vulnérables), leur médecin traitant déterminant les indications et CI. Elle intervient dans la prévention primaire, secondaire et tertiaire. [2]
Depuis 2017, la loi précisant la prescription de l’APA par le médecin traitant dans les ALD est entrée en vigueur, la loi n°2022-296 a élargi la cible à toute personne ayant une maladie chronique ou présentant des facteurs de risques et personne en perte d'autonomie et le décret de mars 2023 a élargi les prescripteurs, à tout médecin intervenant dans la prise en charge de ces patients et prévoit les conditions du renouvellement et de l'adaptation de la prescription médicale initiale par le masseur-kinésithérapeute. [3]
La HAS a reconnu l’activité physique (AP) comme une thérapeutique non médicamenteuse validée et dans ses recommandations de 2022, elle a défini les modalités de l’APA : [4]
- Le patient a une maladie et/ou un état fonctionnel pour lesquels l’APA a démontré ses effets bénéfiques, n’a pas déjà un niveau d’AP régulière, ne peut pas augmenter son niveau d’AP en autonomie, accepte de suivre le programme et d’avoir un comportement plus actif à terme,
- Du renouvellement de la prescription : la maladie, son évolution ou l’état de santé général du patient ne lui permettent pas de passer à une pratique d’AP ordinaire et la reprise ou la poursuite d’une APA permet une stabilisation ou une évolution favorable de la pathologie ou de l’état de santé du patient;
- D’arrêt ou de suspension d’un programme d’APA.
L’entretien de motivation, effectué par le médecin, est un moment clé de la consultation médicale d’AP. Un changement de comportement ne se prescrit pas. Ainsi, comme lors de la consultation médicale initiale de prescription d’APA, le praticien doit, durant toutes les consultations de suivi, accompagner progressivement le patient vers un changement de mode de vie plus actif et moins sédentaire. Il est fondamental de favoriser la verbalisation par le patient des freins à la pratique de l’APA, puis d’utiliser les différents leviers pour favoriser l’adhésion à la prescription. Cette dernière doit être réévaluée et adaptée. La motivation doit se maintenir dans le temps, et doit donc être renforcée par l’ensemble des professionnels amenés à prendre en charge le patient.
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes