FAF_Le deuil : PEC d’un patient endeuillé afin de prévenir un deuil pathologique
Bien qu’il sous-entende de nombreux sens, on peut définir le deuil comme l’ensemble des réactions physiques, psychologiques, affectives et comportementales consécutives à toute perte significative, notamment d’une personne aimée. Le deuil est considéré comme un stress violent vécu selon la personnalité de chacun qui connaît un bouleversement : cet état de déséquilibre normalement transitoire, implique un processus d’adaptation mobilisant des mécanismes psychiques défensifs, dont la visée est d’empêcher une rigidité morbide de s’installer. [1]
Dans la plupart des cas, l’issue du deuil est favorable et permet à l’endeuillé de reprendre une vie normale, bien qu’à jamais différente d’avant, néanmoins, dans une petite proportion (env. 5%) certains deuils tendent à se compliquer ou relèvent de la pathologie. [2]
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. La survenue, durant la période du deuil, de troubles psychiatriques qui n’existaient pas auparavant constitue le deuil pathologique.[3]
Le médecin pendant des siècles n’était pas sollicité à la suite d’un deuil car vécu comme un processus naturel de portée essentiellement sociale et collective (avec des rituels comme modalité de soutien et de résilience). Depuis quelques années, le deuil est devenu un thème tabou cantonné à la sphère privée avec l’évitement d'une réalité inéluctable qui aggrave la solitude et la souffrance de l'endeuillé. [1]
De ce fait, le médecin est sollicité par les patients qui présentent différentes manifestations cliniques : offrir son écoute, c'est simplement être ouvert et présent, avec attention, à ce que dit le patient qui a besoin d'exprimer ses émotions en toute sécurité et d’accepter sa souffrance, sans essayer immédiatement de l'apaiser. [4]
Ainsi, pour le médecin se pose la question de la prise en charge du deuil d’évolution simple et de la prévention des deuils compliqués et pathologiques qui nécessite une évaluation psychologique et/ou psychiatrique précoce chez les sujets les plus à risque, ceux présentant des signes précurseurs d'un deuil pathologique ou des symptômes évocateurs d'un trouble psychiatrique associé. Cette évaluation permettra de décider d'une orientation : mise en place d'entretiens d'évaluation réguliers, abstention de prescription d’antidépresseurs (deuil simple) ou traitement spécifique d’une deuil compliqué ou pathologique. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les outils leur permettant un meilleur accompagnement du patient pour affronter la période difficile du deuil et éviter l’installation dans une pathologie plus lourde que sont le deuil compliqué et le deuil pathologique.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Dans la plupart des cas, l’issue du deuil est favorable et permet à l’endeuillé de reprendre une vie normale, bien qu’à jamais différente d’avant, néanmoins, dans une petite proportion (env. 5%) certains deuils tendent à se compliquer ou relèvent de la pathologie. [2]
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. La survenue, durant la période du deuil, de troubles psychiatriques qui n’existaient pas auparavant constitue le deuil pathologique.[3]
Le médecin pendant des siècles n’était pas sollicité à la suite d’un deuil car vécu comme un processus naturel de portée essentiellement sociale et collective (avec des rituels comme modalité de soutien et de résilience). Depuis quelques années, le deuil est devenu un thème tabou cantonné à la sphère privée avec l’évitement d'une réalité inéluctable qui aggrave la solitude et la souffrance de l'endeuillé. [1]
De ce fait, le médecin est sollicité par les patients qui présentent différentes manifestations cliniques : offrir son écoute, c'est simplement être ouvert et présent, avec attention, à ce que dit le patient qui a besoin d'exprimer ses émotions en toute sécurité et d’accepter sa souffrance, sans essayer immédiatement de l'apaiser. [4]
Ainsi, pour le médecin se pose la question de la prise en charge du deuil d’évolution simple et de la prévention des deuils compliqués et pathologiques qui nécessite une évaluation psychologique et/ou psychiatrique précoce chez les sujets les plus à risque, ceux présentant des signes précurseurs d'un deuil pathologique ou des symptômes évocateurs d'un trouble psychiatrique associé. Cette évaluation permettra de décider d'une orientation : mise en place d'entretiens d'évaluation réguliers, abstention de prescription d’antidépresseurs (deuil simple) ou traitement spécifique d’une deuil compliqué ou pathologique. [5]
L’objectif général de cette formation est de fournir aux participants les outils leur permettant un meilleur accompagnement du patient pour affronter la période difficile du deuil et éviter l’installation dans une pathologie plus lourde que sont le deuil compliqué et le deuil pathologique.
Prérequis: aucun, excepté l'ouverture de ce programme aux spécialités stagiaires mentionnées dans la partie "Pour qui?".
Tarif: Cette formation est un programme validé par le FAF-PM, et est prise en charge (sous réserve de justificatif attestant de votre cotisation URSSAF annuelle), mais non indemnisé.
Délais d'accès : dès réception de l'inscription et de la validation du dossier complet
Pour qui?
Généralistes et autres spécialistes
